La parentalité au coeur de l’expérience collaborateur
La pandémie et ses différents confinements ont accéléré la prise de conscience des entreprises à accompagner leurs collaborateurs dans leur parentalité. La création du label Family Friendly Company vient officialiser cette tendance. Mais finalement, quels sont les freins des dirigeants à mettre en place une telle politique et comment les lever ?
Les conséquences de la pandémie
Les différents confinements ont mené la vie dure aux collaborateurs parents avec l’entrecroisement des différentes sphères de vie, un surinvestissement familial couplé à une organisation nouvelle en télétravail. Pendant cette période particulière, les managers de proximité ont dû jouer de leur créativité et leur empathie pour soutenir leurs équipes. Les Dirigeants ont ainsi pu prendre conscience de la nécessité pour l’entreprise de mettre en place des solutions qui aident à mieux concilier les temps de vie, gagner en organisation et en productivité pour le bien de tous.
Les 4 fausses idées sur les politiques familiales
« C’est réservé aux femmes » : Contrairement à ce que les habitudes culturelles véhiculent, les hommes sont de plus en plus investis dans la sphère familiale. Le partage des tâches et de la charge mentale fait justement partie intégrante de l’égalité Femme/Homme et a des conséquences directes sur la juste place de la femme en entreprise. Le congé paternité remis à 28 jours va bien dans ce sens et l’entreprise est invitée à être progressiste et suivre cette évolution sociétale.
« ça coûte cher et le ROI semble inexistant ». 2 chiffres nous prouvent l’exact contraire : 77 % des entreprises ayant mis en place des actions en faveur de la parentalité avance un coût nul. Et son ROI établi par l’Observatoire de la QVT se chiffre entre 8 et 13 € pour 1 € dépensé. Pourquoi ce chiffre ? Ce sont les coûts liés aux risques psycho-sociaux (arrêts de travail, maladies, burn-out…) que les entreprises ne vont pas dépenser.
« C’est réservé aux grands groupes ». Vous pensez vraiment que les salariés de toutes entreprises ne souffrent pas et que seuls les grands groupes ont les moyens de mettre en place ce type de politique ? Il y a beaucoup d’actions qui soutiennent la parentalité peu onéreuses et porteuses qui jouent aussi sur le ROI, à la portée de toutes les entreprises.
« Ce n’est pas que l’affaire de l’entreprise ». Le sujet de parentalité doit être favorisé par l’entreprise mais bien entendu, par le salarié lui-même et également par les pouvoirs publics qui peuvent mettre en place des lois et bonnes pratiques. Ce sujet doit faire partie d’une dynamique collective !
Le label Family Friendly Company
C’est d’ailleurs dans cette dynamique collective que le label « Family friendly Company » sera officialisé très bientôt, actuellement en test dans plusieurs entreprises et soutenu par le Ministère de la Santé. Ce label récompensera les entreprises mettant en place des actions concrètes pour l’accompagnement à la parentalité. Il sera donc un bon vecteur pour la marque employeur, comme peut l’être « Great Place to Work » ou « Be Corp » pour la Qualité de Vie au travail.
Les attentes des collaborateurs
La conciliation vie pro/vie perso apparaît de loin comme la priorité des salariés puisque 92% d’entre eux le déclarait dans la dernière étude établie par l’observatoire de la QVT. Leur apporter un outil comme Myfamiliz les aide à mieux s’organiser au quotidien, à mieux déléguer, à rendre les enfants plus autonomes pour diminuer leur charge mentale et leur libérer du temps. Et contrairement à une crèche d’entreprise qui va concerner les parents d’enfants en bas âge, l’abonnement à Myfamiliz répond aux besoins de TOUS les parents, de la naissance à 18 ans. Et même finalement, peut également aider les salariés aidants. Agenda familial partagé et synchronisé, to do lists et listes de courses partagées, répertoire commun, menus programmés dans la semaine, on délègue et on partage tout à sa tribu !
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Sources : Observatoire QVT – « La parentalité expliqué à mon boss » de Tiphaine Mayolle
